samedi 23 novembre 2013

Démocratie

Démocratie
« Démocratie » C'est le mot qu'aiment prononcer avec délectation nos dirigeants occidentaux. Car évidemment " la " démocratie c'est la nôtre et il faudrait imposer partout notre modèle. Pas si simple… Bien sûr ne nous plaignons pas trop, la planète regorge de régimes dictatoriaux et de dirigeants fantoches (parfois d'ailleurs mis en place ou soutenus par les services secrets de nos démocraties). Mais avons nous pour autant atteint la perfection ?
Suffit-il d'avoir le droit de vote pour être en démocratie ?
Démocratie : " gouvernement du peuple par lui-même " d'après mon dictionnaire.

La bêtise d'un " non démocrate " est de ne pas demander l'avis du peuple.
L'intelligence de la " Démocratie Bourgeoise " est de demander régulièrement l'avis des électeurs mais de s'arranger pour qu'ils n'aient pas véritablement le choix.
C'est l'invention de l'alternance avec les modèles des Etats Unis et de la Grande Bretagne. Le rêve des capitalistes (pardon, maintenant on les appelle libéraux) c'est de créer, avec l'appui actif des grands moyens de communication à leur service (plus ou moins consciemment) deux grands partis s'opposant à chaque élection mais faisant globalement la même politique (celle recommandée par le FMI, la Commission européenne). Ces deux grands partis (Démocrates/Républicains aux USA, Travaillistes/Conservateurs au RU, d'autres noms ailleurs...) doivent s'opposer par les discours, les méthodes, les hommes, de façon à créer l'illusion d'un changement possible.

De fait l'alternance fonctionne assez bien : Les gens sont mécontents du parti A en place, donc votent pour le parti B. Ensuite ils sont mécontents du parti B en place (car il fait la même chose même si la manière est un peu différente) donc ils votent pour le parti A qui revient aux commandes, etc.
Les financiers sont tranquilles, le FMI tire les ficelles. Ne sommes nous pas en France rentrés dans ce système ? Les médias font leur boulot. Les lois, les systèmes électoraux, défavorisent les partis " différents ".


 Nous y allons tout droit. Alors, beaucoup sont déçus, ont l'impression d'être piégés, et certains ne vont même plus voter (ce qui n'est pas la solution car cela permet au système de durer plus facilement). De plus en plus d'abstentions, une " impression " que rien ne peut changer. Est ce cela une bonne démocratie ?

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